Semaine des bénévoles de novembre 2024

La semaine des bénévoles a rassemblé début novembre une quarantaine de personnes. Au programme : travail, rire, prière, fraternité.

Témoignage d’un participant :

« Passer quelques jours au sanctuaire et mettre nos mains au service, c’est aussi rendre grâce pour cette petite fraternité qui grandit de jour en jour… telle le passage de Jean, arrivé de Cotignac, sur sa route des sanctuaires, dans ce « hors-temps » qu’il a désiré.

C’est aussi retrouver des visages souriants, de différents âges où chacun et chacune est image de Dieu, un frère et une sœur.

C’est prendre le temps de la prière matinale où nous réunissons nos mains pour dire le « Notre Père » avec cette petite attention à l’autre : je reçois de ma main droite mon voisin et je donne ma main gauche à un autre ; recevoir et donner en même temps l’amour de Dieu.

C’est témoigner, lors d’une soirée, de ce que le Seigneur accomplit à l’intérieur de mon couple, missionné pour partager ce que les icônes (qu’elles soient écrites à la Tempera à l’œuf, ou constituées de mosaïques, ou encore brodées) introduisent dans notre vie quotidienne de patience, de finesse du travail, de prière et de joie…

C’est encore, pour le diacre que je suis, de laisser l’Esprit Saint me souffler de justes paroles à partager comme ce reflet de la Bienheureuse Vierge Marie sur la vitre d’un tableau représentant le Christ… ainsi je confirmai pour moi-même dans cette vision, que Marie nous oriente toujours vers son Fils Jésus, que leurs cœurs se confondent et se fécondent. Cette double perception qui n’en ai qu’une, cette transparence de la mère et de son fils ne peut-être qu’un seul visage de l’amour de Dieu.

C’est aussi ce que je découvre à la lecture spirituelle des apparitions à Estelle Faguette, lorsqu’elle raconte au cours de la 9e apparition que Marie, en soulevant la petite pièce de laine blanche qu’elle portait sur sa poitrine, lui fait apparaître le cœur rouge de son Fils…

« Bénévoler », c’est aussi se mettre à genoux pour poser du plancher flottant, c’est élever les mains pour tailler les haies, c’est virevolter sur soi-même pour rassembler les feuilles, c’est se mettre à la hauteur de la statue pour lui enlever des couches de poussière, c’est préparer joyeusement le repas…

Que de grâces reçues et à recevoir… alors n’hésitez pas à venir à la prochaine session ! « 

Jean-Pierre Brunet, diacre, Diocèse de Bourges