Jeudi Saint : office de la Sainte Cène

Frère Dominique-Marie a conduit notre prière en portant notre attention sur le lavement des pieds des apôtres par le Seigneur Jésus. Ce geste de service est une invitation à l’amour fraternel désintéressé.

Cette humble attention quelque temps avant avait été comme devancée par l’onction des pieds du Sauveur par Marie, sœur de Marthe et Lazare à Béthanie. Marie était si reconnaissante qu’elle a répandu sur les pieds de Jésus ce qui avait du prix pour elle.

Le sacerdoce chrétien est tout à la fois humble service et offrande d’action de grâce généreux.

La messe fut suivie d’une veille au reposoir suivant Jésus à Gethsémani.

Vendredi Saint : vénération de la Croix

l’Evangile reste très discret sur l’horreur des souffrances de la passion, en revanche sont bien décrites les relations et les rencontres défigurées par le péché. Nous sommes invités à contempler l’amour infini de ce Cœur qui a porté l’iniquité de notre humanité défigurée.

« Ce Cœur sauve le monde en s’ouvrant. Le bouleversement déclenché par le cœur ouvert est le contenu même du mystère pascal. Le cœur sauve, c’est certain, mais il sauve en se donnant gracieusement… ce cœur interpelle notre cœur. Il nous invite à laisser derrière nous la vaine tentative de conservation de soi et à aimer à notre tour, en nous donnant à lui et en trouvant avec lui la plénitude de l’amour, qui seul est éternel et qui seul maintient le monde en cohésion. » Benoît XVI

A Pellevoisin, la Vierge Marie nous invite retrouver la robe de notre baptême marquée de l’emblème de ce Cœur blessé et embrasé.

Aujourd’hui laissons-nous plonger dans les abîmes de la mort avec le Christ pour renaître avec Lui dans sa résurrection.

Veillée Pascale

« Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche, mon Dieu…» Ps 42

Nous sommes des pèlerins d’espérance assoiffés… peut-être déshydratés ?

L’humanité sainte de Jésus, unie à la nôtre, a traversé les abîmes de la souffrance et de la mort pour nous faire entrer dans la vie nouvelle d’enfant du Père.

Dans le Cœur du Christ mort et ressuscité, nous trouvons la source intarissable de l’amour invincible du Père.

« Le Père lui-même vous aime. » Jn 16:27